Medscape France a publié un article [1] intitulé « Sel : notre pire ennemi ? », du Dr Catherine Desmoulins. S’il est bien connu qu’un excès de sel peut être nuisible à long terme, inversement, une carence peut avoir de graves conséquences.

En effet, non seulement un régime sans sel n’apporte aucun bénéfice, mais un apport inférieur à 4 g par jour augmente la mortalité.

La plupart des français ne risquent pas la carence puisque les hommes avalent en moyenne 8,8 g par jour, et les femmes près de 7 g, soit le double de l’apport minimal recommandable.

Inversement, est-ce trop, sachant que haute autorité de santé recommande de limiter ses apports à 6 g par jour ? Oui, pour 20 % de la population sensible au sodium (40 % chez les hypertendus), mais pas pour les autres.

On peut donc répondre à la question posée par l’article que le sel n’est pas notre pire ennemi, et que comme toute chose tout est question de dosage. Le message de prévention, invitant à limiter sa consommation de sel, est communément diffusé [2] à tout le monde, par exemple dans le cadre du programme nutrition santé de l’INPES. Pourtant, cette restriction ne s’applique vraiment avec bénéfice que si vous êtes dans la petite fraction de la population hypertendue et sensible au sel.

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