24 mai 2012
Après le PSC1, dont la version 2012 sera applicable à compter du 1er juillet, ce sera au tour de la formation aux premiers secours en équipe (PSE) d’être renouvelée. Tout comme le PSC1, la nouvelle mouture se présentera sous la forme d’un recueil de fiches (techniques / procédures / matériel).
Selon les derniers comptes-rendus de l’ONS, les fiches ont été rédigées et mises en forme. Il reste à les relire, ce qui devrait être fait d’ici la mi-mai, et à les faire valider par le ministère de la Santé. La validation est attendue pour la fin juin, ce qui permettrait d’envisager de les intégrer à la formation continue 2012 des formateurs d’équipiers, pour une mise en place à compter de 2013.
A noter que la commission souhaiterait intégrer une fiche concernant la mesure capillaire de la glycémie au programme, mais s’attend à un refus du ministère de la Santé pour des raisons juridiques.
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Bonjour,
Rappel juridique simple,
Une protocole qu’il soit signé par un sacro saint DOCTEUR ne peut aller contre le code de la santé public qui stipule que les prélèvements de matiere biologique tel que le sang ne peut être fait que des professions de santé clairement citée. (Pour le sang de la GC, entre autre les infirmiers y figure)
Les protocole loco local n’ont donc aucune valeur législative et, en plus, ils sont nefaste pour le bien commun car ils empêchent un changement national qui devrait avoir lieu depuis des années. (Pour les GC)
Si un protocole signé par un medecin était tellement légal, pourquoi pas positionner une Voie Veuneuse de sécurité / Procéder a l’intubation des personnes en etat de mort apparente / ...
Juste pour finir, je suis infirmier moi meme et je milite pour la GC mais aprés formation, et surtout partout en France.
Légalité de la prise en prise en charge des victimes partout en France est théoriquement garantie par la loi.
Cela voudrait donc dire,que tous ceux qui se servent actuellement d’un lecteur de glycémie serait hors la loi... ça va faire grincer des dents...
Les pompiers ainsi que certaines Associations Agréées de Sécurité Civile ont mis en place un "protocole" pour la prise de la glycémie. Par conséquent, lors de la mise en place d’un protocole, c’est le médecin référant qui prend la "responsabilité" du geste effectué.
Donc en conclusion, si le geste est protocolé, il n’y a pas de "hors la loi".
Si des AASC effectuent la glycémie sans protocole ??? Je ne suis pas en mesure de l’affirmer mais c’est à leurs risques et périls si le geste est effectué sans protocole —> conséquences judiciaires et/ou perte d’agrément(s).
Pour finir, je souhaiterai me prononcer en faveur de l’entrée en vigueur de la mesure de la glycémie capillaire dans le PSE2 qui est déjà effectuée sous la forme de protocole dans de nombreuses AASC ainsi que chez les pompiers de nombreuses régions, BSPP, etc...
Il faut juste que les pouvoirs publics (ministères de la santé et intérieur) veulent bien se saisir de cette évolution du secourisme et changent la législation qui rappelons le pour l’heure est un acte purement infirmier selon la législation.
Voilà, bonne fin d’après-midi, je serai heureux d’en débattre avec d’autre personnes.
Cordialement,
Donc en conclusion, si le geste est protocolé, il n’y a pas de "hors la loi".
La glycémie est comme vous l’écrivez justement un geste infirmier. Les médecins n’ont pas le pouvoir de transformer des secouristes en infirmiers, quoi qu’ils écrivent. En cas de pépin le protocole serait sans doute de nature à atténuer la responsabilité du secouriste mais probablement pas à l’annuler. Et là nous parlons de responsabilité pénale avec des peines extrêmement lourdes (exercice illégal : jusqu’à 2 ans d’emprisonnement, 30000 € d’amende, interdiction d’exercice de toute profession de santé, etc.)
La mesure secouriste de la glycémie serait une bonne chose : l’Académie de médecine y est favorable, l’ONS aussi. Mais effectivement il faudrait que le ministère de la Santé modifie la liste des compétence des infirmiers. Le ministère n’est pas très chaud car il faut convaincre les syndicats infirmiers qui ne voient jamais d’un bon œil que l’on rabote le périmètre de leurs compétences.
En attendant que les choses changent, si elles changent, il faut rester prudent !
Bonjour,
Je pense aussi que le fait de ne pas autoriser de nouvelles techniques comme la glycémie cette année serait ne pas faire évoluer le premiers secours en équipe.
Si les ministères ne souhaitent pas faire évoluer les PSE1 et PSE2 par de nouvelles techniques, pourquoi réécrire les référentiels ? Juste pour le plaisir de faire de nouvelles fiches ? Dépenser de l’argent par ces temps de crises ?
On est encore très loin des recommandations d’un rapport qui parlait justement que les secouristes devraient faire comme dans d’autres pays c’est à dire pouvoir injecter des médicaments (3 vitaux), et encore d’autres petites choses....
Ne pas faire déplacer de moyens médicaux (VLINF, SMUR) pour une pathologie qui aurait pu se déceler par une glycémie capillaire ferait aussi des économies de moyens.... et d’argent....
Aussi, ce serait une reconnaissance pour les AASC qui "protocolent" le geste depuis des années pour certaines. Il me semble aussi que certains SDIS enseignent directement la glycémie capillaire dans les modules SAP.
Petite question, si l’académie des médecins est d’accord avec cette mesure de faire rentrer la glycémie capillaire dans les référentiels du PSE, pourquoi les infirmiers voudraient-ils garder l’exclusivité de ce geste ? Je pense que les infirmiers ont encore largement de quoi faire dans leur domaine paramédical qui n’est pas du domaine du secouriste.
Bonjour,
Merci pour cette news fort intéressante !!!
Une source -le medecin chef Hascouet membre de l’ONS et BSPP- aurait déclaré que désormais il n’y aurait plus qu’UN UNIQUE PSE.
Avez-vous des informations qui vont dans ce sens ? Quid de la "réunification" des PSE1 et 2 en un seul PSE ? Durée réduite ?
Amicalement,
Je ne sais pas s’il n’y aura plus qu’un PSE mais l’architecture actuelle devrait changer. Il devrait y avoir un premier niveau « tronc commun » et un second niveau adapté à chaque type d’organisme (car tout le monde n’a pas besoin de savoir manipuler un brancard Piguilem ou une gouttière Bellisle qui sont actuellement dans le PSE2 !) Mais pour l’instant pas de certitude à ce sujet.
ben la bellisle et autre puilguillem sont juste évoqués. Pas de fiches techniques, pas dans la liste des items à enseigner, ou à évaluer..pas vraiment au programme de base en fait à ce jour.
le grand apport du PSE,c’était justement enfin une formation homogène. là, on reviendrait en arrière...y a t’il tant de façons différentes de prendre en charge les mêmes atteintes ??
Ce geste fait partie du rôle propre infirmier. ça ne signifie pas qu’ils en ait le monopole. d’ailleurs, le décret parle aussi de la prise de température et de la TA. Qui existent également au PSE. Et qui avait fait l’objet du même débat ; et que dire des "techniciens préleveurs à domicile ", qui font les prélèvements sanguins
bref, il n’y a aucun obstacle réellement sérieux. d’autant que les secouristes ne concurrencent pas les IDE dansleurs tâches...sauf si ils veulent absolument venir faire eux même leur dextro sur la VP... :-))
Je suis bien d’accord avec vous. Hélas le ministère de la Santé semble d’un avis contraire.
Le ministère de la santé n’ose pas se frotter aux syndicats infirmier concernant la "libéralisation" de la glycémie capillaire auprès d’un secouriste PSE2, de peur de froisser ces derniers.
Par contre, pour information l’ordre des médecins est favorable à cette mesure.
Pour un PSE "à la carte" comme cité précédemment, j’ai lu que ce n’est pas encore pour cette réforme mais c’est une piste de réflexion pour la prochaine réforme.
Ensemble, battons nous déjà pour l’introduction de la glycémie capillaire au sommaire du PSE 2, et nous aurons déjà fait un (très) grand pas en avant...... pour un pays comme la France....
Je vais tous vous mettre d’accord sauf les syndicats infirmiers peux etre ?
je suis MNPS depuis 1977 et en activite en qualite d’ambulancier puis d’infirmier smur depuis 1978 apres un passage par la BSPP
Il est inconcevable au 21e siecle que des bilans transmis par des secouristes au Samu n’ incluent pas systematiquement la mesure de la glycemie
La fonction d’infirmier necessite des competences particulieres en matiere de technicite notamment qui sont enseignees durant nos etudes , à travers les stages mis en place
La glycemie capillaire est mesuree au quotidien par ts les diabetiques apres apprentissage du geste sans que les syndicats infirmiers n’y voit aucune objection !
Cette mesure doit faire partie integrante des equipes de secours sans la moindre restriction car elle apporte un complement d’information indispensable pouvant orienter le medecin regulateur ds sa prise de decision d’engager ou pas une equipe medicale
La reconnaissance de la profession d’infirmier doit se situer à un autre niveau
Bonsoir je viens de lire le sujet sur la glycémie .
je suis spp et formateur à l’école départementale nous avons en place depuis pas mal de temps maintenant le lecteur de glycémie et je dois dire que c’est vraiment justifiè sur les malaises nous sommes les yeux des médecins SAMU lorsque nous passons le bilans cela comme dit dans un autre message permet une prise de décision quant à l’envoie d’un smur .Pour ma part le ministère peut se rendre sur le terrain car la réalitè c’est bien le terrain n’es ce pas ? peut etre cela ira dans le bon sens , néanmoins, je ne pense absolument^pas que les IDE soient contre au contraire . Bonne soirèe a tous . :-))
Bonsoir,
la prise de la glycémie c’est bien utile on est tous d’accord
sauf que le jour il se passe quelque chose
le samu ne sera jamais derrière vous pour vous sortir de la mouise.....
je suis spp depuis de nombreuses années dans le 64 et formateur en secourisme
et pour un geste que l’on enseigne plus c’est cher payé
si l’erreur il y a :
deux ans d’emprisonnement et 30000 d’amende
restons à notre place et tout se passera bien.
merci.cordialement E.F.
Notons que le ministère de la santé fait barrage et que les recommandations internationales de 2015 viennent renforcer son point de vue.
pour l’ERC et l’AHA la prise de glycémie ne doit pas devenir un geste pratiqué au quotidien par un secouriste
La pratique poussée par le SAMU ne repose pas sur une validation de la DGSCGC
Pour l’instant ce geste est pourtant pratiqué au vu et au su de tout le monde ; sans que personne ne soit capable de prendre une décision de sanctionner