Les 50 ans des 5 gestes qui sauvent (1967-2017)

Le concept des « 5 gestes » part de la nécessité de faire un choix — obligatoire — parmi les très nombreux « gestes » de secourisme, en ne retenant que ceux qui sont indispensables, face a un accident de la route et pour tous les usagers de la route. Ainsi, les gestes retenus doivent se limiter à ce qui est indispensable pour la survie des blessés en détresse et non pour agir dans tous les autres cas.

On écarte de ce fait d’autres blessures, lésions, parfois sérieuses, mais qui ne mettent pas la vie des victimes en danger, même s’il y a cumul (fractures, plaies... polyblessé, polyfracturé).

Le concept repose sur la référence pédagogique qui consiste a affirmer que la synthèse (5 gestes) doit être absolument courte et saisissable d’un seul réflexe. Donc immédiatement à I’esprit. Pas de détails, pas d’explications théoriques. II est superflu de savoir et de comprendre le fonctionnement de la respiration pour empêcher un blessé de s’étouffer ou savoir maintenir sa ventilation. II est superflu de connaitre la circulation sanguine pour arrêter une hémorragie.

Le concept des « 5 gestes » peut se résumer à 5 actes face à 5 situations d’urgence ou de détresse qu’il faut maitriser avant I’arrivée des secours publics qualifies. Cette proposition, de 1967, n’avait pas pris en compte d’autres éléments comme la baisse progressive du niveau général de base de la population ; ou l’indifférence. Ce qui la rend aujourd’hui encore plus crédible.

Certes, ceux qui le souhaitent pourront en savoir davantage et suivre une ou plusieurs formations complémentaires. Mais, globalement, la formation au secourisme n’a pas évolué dans le bon sens. On ne délivre pas plus d’attestations de formation en 2017 que dans les années 80, car la population est passée de 50 a 65 millions d’habitants.

II faut donc rendre la formation aux « 5 gestes » obligatoire pour obtenir un permis de conduire. II ne s’agit nullement d’une question à I’examen théorique ou pratique du permis de conduire, mais d’un stage de 4 heures, avec des exercices répétitifs, afin de pouvoir agir par réflexe le jour venu. Les mots clés doivent être mémorisés. Chaque témoin lorsqu’il interviendra les récupérera automatiquement à I’esprit sachant qu’il n’aura que cela a faire et rien d’autre.

Extrait du bulletin du CAPSU de mai 2017

50 ans de gestes qui sauvent
CAPSU

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Article sur le site Huffington Post
CAPSU

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