CAPSU

Fondé en 1975 à Roubaix (où plusieurs associations de secouristes furent créées dès 1969 pour la formation de la population au secourisme et la création d’équipes « actives » - secouristes « en équipe »), l’association (d’abord des « moniteurs de secourisme du Nord ») voulait assurer une complémentarité en axant leur action (totalement bénévole comme pour le secourisme) vers la prévention des accidents.

L’association « des moniteurs » prendra ensuite le nom de CAPSU qui expliquait bien le rôle dévolu à la structure : prévention des accidents de toutes natures et l’organisation des secours (secours d’urgence), du citoyen aux plans de secours en cas de catastrophe.

Après les ESPC (Equipes de Secours Protection Civile) des villes de Wasquehal et Flers (Flers sera fusionnée avec les villes d’Annappes et de Ascq pour devenir Villeneuve d’Ascq), puis avec la ville de Croix (toutes dans l’agglomération de Roubaix-Tourcoing) ; les équipes secouristes actives de l’EPI de Roubaix-Tourcoing ; puis les équipes SOS de Roubaix-Wattrelos et de Lys-Hem-Leers, sera créée en 1979 l’ASAR (Association des Secouristes de l’Agglomération de Roubaix) afin de les regrouper.

Le projet et la campagne des « 5 gestes qui sauvent » — relayés au début des années 70 quelques années par l’ANUR (Association Nationale des Usagers de la Route) furent repris et animés par l’ASAR et le CAPSU, puis, en 1997, définitivement par le CAPSU, dans ses statuts.

La mission renouvelée du CAPSU sera de faire campagne auprès des parlementaires afin qu’ils incitent les pouvoirs publics à mettre en place cet enseignement pratique (et non théorique), véritable secourisme de masse (car gestes limités à l’urgence vitale), avec des mots-clés pour les retenir facilement et longtemps. Le temps de formation a pu être ramené de 5 à 4 heures en se basant sur le temps imparti dans le programme de base dit AFPS devenu PSC1 qui comprend ces « 5 gestes ».

La formation aux « 5 gestes qui sauvent » face à un accident de la route, pour ce cas spécifique, doit être adaptée à cette situation avec deux gestes de « pré »-secours » soit l’alerte des secours, rapide et complète et le balisage de la route afin d’éviter un suraccident.

Puis, apprendre précisément et d’une manière presque méticuleuse, par la précision des gestes et la répétition (exercices) les trois gestes « de survie » que tous les usagers de la route doivent absolument connaître et savoir pratiquer face aux blessés inconscients, en détresse, qui vont mourir avant l’arrivée des secours s’ils ne font rien :

 Assurer la LVA — la liberté des voies respiratoires (aériennes) par une bascule prudente de la tête en arrière afin de libérer la gorge de la langue et de l’impossibilité pour l’air de passer ; s’assurer que la bouche et le fond de gorge ne soient pas encombrés et nettoyer/désobstruer si nécessaire. Cette manœuvre suffit le plus suffit à maintenir la ventilation et c’est là l’essentiel. Le mot-clé VENTILER a pour but de rappeler que la priorité est que le blessé inconscient « ventile » et de le surveiller jusqu’à l’arrivée des secours. Et de savoir pratiquer une ventilation orale, en soufflant de l’air par le nez ou la bouche de la victime jusqu’à l’arrivée des secours si la respiration est totalement arrêtée.

 Arrêter les hémorragies externes en appuyant directement sur la plaie qui saigne — puis en posant un pansement compressif (ou plusieurs s’il y a plusieurs hémorragies). Pas de garrot et pas d’apprentissage d’un « point de compression ». D’où le mot-clé COMPRIMER.

 Placer le blessé inconscient qui est au sol sur le dos (victime éjectée d’un véhicule, conducteur ou passager d’un deux-roues, piéton) sur le côté (c’est-à-dire en PLS : Position Latérale de Sécurité) afin d’empêcher que des régurgitations et/ou vomissements voire du sang d’une plaie de la face ou de la bouche passent vers la trachée et inondent les poumons : Le blessé inconscient est tourné lentement et avec précaution sur le côté puis sa tête est correctement positionnée toujours afin d’éviter le blocage du passage de l’air + nettoyage de la bouche et enfin surveillance permanente jusqu’à l’arrivée des secours. D’où le mot-clé SAUVEGARDER (qui vient de position de « sauvegarde » — Garder la vie sauve — de son créateur le Professeur Marcel ARNAUD).

5 gestes

 ALERTER
 BALISER
 VENTILER
 COMPRIMER
 SAUVEGARDER

4 heures de formation pratique
Participation aux frais = 25 €.

Contact

CAPSU : informations et précisions sur le site http://capsu.secourisme.net
Twitter : @CapsuPresident
Facebook : http://www.facebook.com/didier.burg...

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