16 décembre 2005
Le quotidien Sud-Ouest dans son édition du 12 décembre 2005 relate la signature d’une convention départementale sur les procédures de soins et d’urgence dans les établissements publics d’enseignement, à la préfecture des Landes (40).
Les enseignants appeleront le SAMU dans le cas où l’un de leurs élèves souffre de « symptômes douloureux et légers qui peuvent être soulagés par des médicaments basiques ». Le SAMU pourra alors prescrire ces médicaments par téléphone, qui seront donc délivrés par l’enseignant. La prescrition sera confirmée « par courriel ou par fax » pour avoir valeur d’ordonnance.
D’après la directrice du SAMU il s’agit de permettre aux enseignants « de faire à l’école ce que chacun d’entre nous fait à la maison de sa propre initiative avec ses enfants ».
Cette initiative qui « marque le début d’une opération pilote », a pour vocation louable de simplifier la prise en charge d’un enfant malade à l’école. Elle soulève toutefois quelques questions, la prescription et la délivrance de médicaments étant des domaines très réglementés.
Sur le Web Sudouest.com
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je suis pediatre je dois sans cesse faire des certificats autorisant des enseignants
et des personnels de creche à donner des medicaments à des enfants pour eviter fievre et convulsions ou encore crise grave d’asthme ou d’autres manifestations allergiques
tout adulte doit considerer son devoir de venir en aide et secours à un enfant en danger le geste sauve des vies et l’inaction tue dejà plusieurs morts chez les enfants allergiques
un enfant diabetique se pique seul pour son insuline il faudra eduquer les atopiques faute de bon sens chez les adultes !! quelle honte pour tous
Monsieur le pédiatre, lisez les textes qui interdisent aux enseignants de donner des médicaments aux enfants !!!Savez vous pourquoi ?:s’il y a le moindre problème médical (allergie ou autre),c’est l’enseignant qui va en prison. Maintenant, si l’enfant a vraiment besoin de soins il faut faire un PAI, projet d’intégration individualisé, 15 minutes à passer avec le médecin scolaire, et l’enseignant fera ce qu’il faut avec le sourire....Vous ne le saviez pas ? C’est pourtant votre travail ? Alors faites votre travail et laissez les enseignants faire le leur qui est, je vous le rappelle, d’ENSEIGNER !!!! une enseignante
je comprend ta réaction, mais je crois qu’il n’y a pas d’infirmière dans tous les établissements, et le samu il y a un medecin régulateur au bout du fil donc ne pas se tromper, repense aussi au cours d’afps a bientot
Les infirmières scolaires n’ayant pas le droit de donner des médicaments sans prescription comment est-ce possible que les enseignants auront cette possibilité, je suis choquée ! bientôt n’importe qu’elle profession pourra prescrire un médicament, les médecins et les infirmières pourront peut-être devenir carrossier en fonction des besoins ? pourquoi faire des études spécifiques ? quelle reconnaissance ?
Attention, les enseignants ne veulent pas donner de médicaments aux enfants, ce sont les parents qui insistent !!!!
ARRETEZ de tout reprocher aux enseignants !!!!
Il existe déjà une possibilité pour des enfants dans les établissements scolaires de prendre des médicaments : cela s’appelle un protocole d’accueil individualisé. Ce PAI est établi à la demande des parents avec l’accord du médecin scolaire, du médecin de famille et des enseignants ayant en charge l’enfant. (Dans les collèges et les lycée , avec la présence également de l’infirmière.).
Par contre, il me semble dangereux de permettre aux enseignants de délivrer des médicaments alors qu’ils n’ont aucune connaissance du passé médical de l’enfant.
(heureusement)
Il peut survenir de nombreux effets secondaires . Un médicament n’est pas un bonbon. Avec ce genre d’expèrience ont risque de banaliser la prise médicamenteuse et d’encourager l’automédication.
De plus, comment un enseignant peut-il se substituer à la famille ou au médecin traitant ?
A t’il reçu la formation nécessaire dans la manipulation des médicaments ? NON
L’enseignant a t’il la formation nécessaire dans l’observation des signes cliniques ? NON !
Ce genre de chose va entrainer des dérives.
Le SAMU de mon département (38) est déjà surchargé d’appels.
Pourra t’il accueillir les appels de se genre ?
Laissons chacun a sa place et dans son rôle propre !
Je suis CFAPSE et parents d’élèves sur le 06 ; je pense que seul une formation specifique peut permettre ce genre de manipulation ! Si un problème surveint alors que dira un tribunal ?
L’idée est bonne sur la forme toutefois le fond pause de grande questions !!!
c’est n’importe quoi ! on demande de + en + aux enseignants, en plus d’enseigner on leur demande de jouer les infirmiers, on ferait mieux de développer les IDE scolaires, car sous un "malaise" (douleur abdo, tête...) se cachent bien souvent d’autres maux qu’il faut découvrir, c’est un métier à part entière.
je pense dangereux qu’un enseignant délivre des médicaments
à la rigueur contact direct tel avec le med traitant qui lui connait le malade mais pas le SAMU (qui réponds aux urgences médico chirugical)
de plus cet "expérience" est en contradiction avec le code de déontologie sauf délégation signée par les médecins et l’établissement et bien sur son IDE) avec des protologues précis et restrictifs
dr luc soulié généraliste lieutenant colonel sapeur pompier
marsac 19210 lubersac tel 05 55 73 50 35
Sur le Web : danger de la délifrance de médicaments par un enseigantluc
bonjour !
exste t’il un decret interdisant toutes les personnes(ex : restaurateur, educateur sportif, commercant, personne dans la rue), qui ne sont pas medecin ou habilité a donner des medicaments, a admininstrer des medicaments sans ordonance même du type paracetamol ou aspirine,etc...
quelle son les risque encourus en cas de contre indication ?
merci d’avance pour vos reponse