Tome V sur l’œuvre du professeur Marcel Arnaud

Nous voici au cinquième tome et dernier de la série consacrée à l’œuvre du Professeur Marcel Arnaud. Cinq tomes, comme il y a cinq gestes face à l’accident de la route, cinq rues à son nom dans l’agglomération de Roubaix où nous avons œuvré plusieurs dizaines d’années afin de faire connaître le secourisme à la population et qui aura été, pour beaucoup d’entre nous un laboratoire d’expériences, pédagogiques pour l’enseignement du secourisme, humaines pour nous quel que soit notre métier.

Ce volume va permettre d’apporter des éléments complémentaires et souvent inédits pour caractériser l’œuvre — c’est bien de cela qu’il s’agit ­— de Marcel Arnaud, car, les contacts qui se sont poursuivis avec ses disciples et amis, les recherches sur ses travaux ou les documents analysés dans ses archives, vont confirmer son action de précurseur qui, doublé d’un penseur, permettra des réalisations : une doctrine (publiée en 1961 dans « Les blessés de la route » ­, mais préparée bien avant) d’abord à destination des médecins, une nouvelle discipline (la traumatologie routière), des expériences concrètes : Salon-de-Provence en 1957 avec le Professeur Paul Bourret (antenne médicalisée, le futur SMUR) ; Montpellier, avec le Professeur Louis Serre (SMUR puis l’organisation qui deviendra le futur SAMU dès 1963). D’autres précurseurs ont agi ailleurs, dont, le premier, avec l’organisation des sapeurs pompiers, le Médecin­ commandant à l’époque Pierre Dufraisse, dès 1960, dans le Vaucluse ; le Professeur Alain Larcan à Nancy ensuite et des médecins­-chefs de sapeurs pompiers proches de Marcel Arnaud et animés de la même passion : Prim dans le Var, Heraut dans le Pas de Calais.... Nous ne pouvions pas conclure sans reparler ici de nos contacts, de ce qu’ils ont fait et dit.

Depuis le 18 août 1987 à Marseille, le premier hommage national, d’autres moments ont permis de rendre hommage, devant de nouveaux secouristes, des élus, des sapeurs pompiers de tous grades, à celui qui avait conçu un secourisme « nouveau », différent, mais complémentaire à celui qui existait alors, qu’il désigna « secourisme routier ».

Dès mon retour du stage de Châtel­-Guyon, en avril 1970, je relayais rapidement son enseignement auprès des secouristes des ESPC de Wasquehal-­Flers et une première information paraissait dans le bulletin de l’association « SECOURIR ». Si les « notions de secourisme au permis de conduire » datent de 1967 et le lancement officiel de ce projet, le 24 septembre de cette même année ; ce qui deviendra rapidement les « cinq gestes pour sauver » puis définitivement les « cinq gestes qui sauvent », mes contacts avec le Professeur Arnaud seront conservés, soit par courrier, soit lors de rencontres, à Paris, à l’école de Nainville ou dans d’autres centres de formation de la Protection civile.

Mais le moment le plus important fut, en 1972, quand nous l’avions contacté (Robert Ardoino de l’ANUR et moi­-même) afin qu’il nous fasse part de son opinion sur le projet de brochure (appelée « livret » à l’époque). Surtout qu’il accorde son « agrément » à ce document, à des consignes pour le grand « public » si souvent nommé par lui.

Tome V sur l’œuvre du Pr. Marcel Arnaud première partie
CAPSU
Tome V sur l’œuvre du Pr. Marcel Arnaud seconde partie

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