Questions diffusées du 25 mars au 1er avril 2012 sur notre page spéciale révisions PSE Facebook.

Questions

A. Lorsqu’une situation ne permet pas de mettre en œuvre les techniques apprises, le secouriste :

  1. s’abstient de tout geste non vu en formation
  2. adapte la conduite à tenir à la situation
  3. fait patienter la victime dans l’attente d’un renfort en matériel ou personnel

B. Un secouriste (titulaire uniquement du PSE1) peut participer à un relevage et brancardage :

  1. en aucun cas car cela ne fait pas partie de sa formation
  2. en cas de force majeure uniquement
  3. sur demande du responsable de l’intervention pour aider des équipiers secouristes en nombre insuffisant à réaliser la technique

C. Quelle est l’affirmation inexacte ?

  1. un secouriste en mission doit faire attention à son hygiène personnelle
  2. un secouriste isolé témoin d’un accident doit toujours se présenter et faire état de sa qualification
  3. être courtois, attentif et posé permet de gagner la confiance des victimes plus facilement
  4. il faut éviter de prendre en charge un enfant en restant seul avec lui
  5. un secouriste peut agir seul sur une mission de secours et se faire aider d’un témoin

D. A quelles obligations minimales de maintien des acquis sont soumis le secouriste et l’équipier secouriste (combinaison de bonnes réponses) ?

  1. participer aux séances de formation continue
  2. participer aux entraînements organisés par son autorité d’emploi
  3. continuer une auto-formation (exemple : lecture régulière du référentiel)
  4. mettre en pratique sa formation sur le terrain pour acquérir de l’expérience »

E. Quand on parle de stress dépassé, on fait référence :

  1. à un stress qui intervient à distance de l’événement qui l’a causé
  2. au soulagement que l’on ressent lorsqu’on a réussi à surmonter ses inquiétudes
  3. à un débordement des capacités normales d’adaptation au stress des personnes

F. Un secouriste a tendance à s’investir de manière inhabituelle dans sa mission, ne se repose pas, et est sarcastique en parlant des victimes et des autres secouristes. On peut craindre :

  1. rien, c’est juste qu’il est très motivé aujourd’hui
  2. il doit avoir des soucis personnels
  3. un épuisement professionnel dû à une exposition répétée au stress
  4. un stress dépassé
  5. un syndrome psychotraumatique

Réponses

A. Le référentiel PSE1 cite 6 principes de base du secourisme. Le 4e est : « s’adapter à la situation ». Certaines situations ne permettent pas au secouriste de mettre en œuvre les techniques apprises et celui-ci doit faire preuve de faculté d’adaptation. Par exemple, en l’absence de matériel spécifique : utiliser des morceaux de vêtements pour réaliser un tampon compressif ou une chaise d’ameublement pour déplacer une victime.
La bonne réponse à la question est donc la n°2.

B. Le 5e principe du secouriste cité par le référentiel PSE1 est « aider les autres équipes de secours ». Sur opération, lors de la réalisation de certaines techniques, notamment celles de ramassage ou de brancardage, la participation de plus de trois équipiers est requise. Dans ce cas, du fait de sa formation, le secouriste est mis à disposition du responsable de l’intervention, pour apporter son aide. La bonne réponse à la question est donc la n°3.

C. L’affirmation inexacte est la 5 car le secouriste en mission est toujours accompagné d’un équipier secouriste au moins (ex. PAPS, binôme, équipe d’intervention...)

D. Le référentiel indique : « à partir du moment où un acteur de la sécurité civile obtient le certificat de compétences PSE 1 [ou 2], il lui appartient, en sus des formations continues qui lui sont obligatoires, de maintenir son niveau de compétences en continuant une auto formation (lecture régulière du référentiel national de compétences...), tout en mettant en pratique ses savoirs sur le théâtre des opérations, pour obtenir une certaine expérience. » . Donc les réponses 1-3-4 sont vraies. Mais si vous avez la chance d’avoir une autorité d’emploi qui organise des entraînements réguliers, il est évidemment plus que conseillé d’y aller ! Et sinon on espère que cette page vous aide à respecter l’obligation n°3 ;-)

E. La bonne réponse est la n°3.

F. Le comportement évoqué fait penser à l’épuisement professionnel (réponse 3). Le syndrome d’épuisement professionnel est caractérisé par une grande fatigue physique et psychologique avec parfois une sensation de perte de motivation ou d’incompétence. Ces facteurs peuvent entraîner une dépression avec fatigue, tristesse, ralentissement et perte de l’estime de soi. Mais cette dépression peut également être masquée par des phénomènes apparemment contraires comme le surinvestissement dans le travail, une grande excitation psychique, une prise de risques inconsidérés, la tendance exagérée à faire preuve de cynisme ou à traiter les victimes comme des objets pour se préserver de tout impact émotionnel.

Sur le Web : Notre page spéciale révisions PSE sur Facebook

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