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- 7 juin 2012Questions diffusées du 5 au 12 février 2012 sur notre page spéciale révisions PSE Facebook.
A. Quelles sont les affirmations exactes ? (plusieurs réponses)
B. Quels sont les critères qui font penser à un malaise grave ? (plusieurs possibilités)
C. L’échelle verbale simple ou EVS permet d’analyser l’intensité d’un trouble. Elle consiste à demander à la victime :
D. Vous avez pris en charge une victime de malaise. Le bilan d’urgence vitale ne montre rien d’anormal et le bilan approfondi du malaise ne révèle pas de signe de gravité. Après quelques minutes de repos, la victime va mieux et souhaite quitter le poste de secours. Que faites-vous ?
E. Vous prenez en charge une victime pour un malaise grave, mais qui ne présente pas de détresse vitale. Elle demande du sucre. Que faites-vous ?
F. Vous prenez en charge une victime pour un malaise grave. Concernant l’oxygène :
A. Les affirmations exactes sont 1-2-4-5. En effet, un malaise sans détresse vitale peut s’avérer grave et on peut être amené à aider une victime à prendre un médicament prescrit. Pour ce qui est de la position de repos, on propose la position la plus adaptée à la situation, et si cela ne lui convient pas on laisse la personne dans la position où elle se sent le mieux.
B. La théorie du PSE fait la distinction entre un malaise « grave » ou « bénin ». La réponse à la question est : 3 ou 4 ou 5 (un seul des critères suffit à qualifier un malaise de grave).
C. La bonne réponse est la n°2 : « est-ce que la douleur ressentie est nulle, faible, moyenne, forte, ou insupportable ? ». En secourisme on peut aussi utiliser l’échelle de 0 à 10 (mais elle ne s’appelle pas EVS), voire une autre échelle selon les consignes locales.
D. La bonne réponse est la n°2. En effet en cas de malaise bénin on peut autoriser la victime à quitter le poste de secours sans autre formalité que lui conseiller d’aller voir un médecin.
E. La bonne réponse est la n°1. En effet, dans le cas où la victime est consciente, présente un malaise ou une maladie avec signe de gravité mais sans signe de détresse vitale, et demande spontanément du sucre, il faut lui en donner.
Il faut bien se souvenir de la subtilité : malaise grave mais sans détresse vitale, car en présence de détresse vitale on retombe sur la règle générale : ne rien donner à boire ou à manger (sauf demande contraire du médecin régulateur).
D’où l’importance de bien faire la différence entre signe de malaise grave et détresse vitale.
F. La bonne réponse est la n°2 : pour un malaise grave, on donne de l’O2 en cas de détresse vitale ou sur demande du médecin régulateur.
Sur le Web : Notre page spéciale révisions PSE sur Facebook
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