Questions

A. Quelle est l’affirmation inexacte ?

  1. La défibrillation est dite « précoce » si elle intervient dans les 5 minutes suivant la survenue d’un arrêt cardiaque
  2. La défibrillation est indispensable pour rétablir un rythme cardiaque anarchique
  3. Chaque minute perdue dans la mise en œuvre du défibrillateur réduit les chances de survie de 7 à 10 %, c’est pourquoi il faut le mettre en place le plus tôt possible
  4. La mise en œuvre immédiate de la chaîne de survie, grâce à l’action du premier témoin et au défibrillateur, fait passer les chances de survie en cas d’arrêt cardiaque de 20 % à 90 %.

B. Lorsqu’on utilise un défibrillateur, dans quel ordre faut-il réaliser les actions préparatoires suivantes ?

  1. dénuder le thorax de la victime et si nécessaire sécher la peau et raser la zone où seront posées les électrodes
  2. appuyer sur le bouton marche/arrêt du défibrillateur
  3. sortir les électrodes de leur emballage
  4. connecter les électrodes au défibrillateur
  5. coller les électrodes sur la poitrine de la victime après avoir enlevé la pellicule de protection adhésive

C. Dans le cas d’un arrêt cardiaque, à quel moment doit-on avoir alerté les secours au plus tard ?

  1. après avoir constaté l’inconscience
  2. après avoir constaté l’absence de respiration
  3. après avoir constaté l’absence de pouls carotidien
  4. après avoir mis en fonctionnement le défibrillateur

D. Pendant l’analyse, le défibrillateur stoppe l’analyse car il détecte un mouvement. Quelles sont les causes possibles ? Que faut-il vérifier ?

E. Chez le nourrisson :

  1. Les électrodes sont placées au milieu du thorax et du dos
  2. Il est obligatoire d’utiliser des électrodes pédiatriques avec réducteur de puissance
  3. Il n’est pas possible d’utiliser un défibrillateur

F. Si la victime est en contact avec une surface mouillée ou métallique :

  1. Le défibrillateur risque de ne pas être efficace
  2. Si le défibrillateur délivre un choc, les secouristes risquent d’être électrocutés
  3. Ce n’est pas un problème

Réponses

A. La mise en œuvre immédiate de la chaîne de survie, grâce à l’action du premier témoin et à l’utilisation du défibrillateur entièrement automatique ou semi-automatique, fait passer les chances de survie en cas d’arrêt cardiaque de 0,4 % à 20 %. L’affirmation inexacte est donc la n°4 (très surestimée).

B. Lorsque l’on utilise un défibrillateur il faut se souvenir qu’on commence par le mettre en fonctionnement (car cela enclenche l’enregistrement des données utiles au retour d’expérience, comme une boîte noire d’avion, ainsi que les instructions orales qui guident les secouristes), et on termine par le branchement des électrodes (car cela enclenche l’analyse du rythme). Le reste est logique : pour coller les électrodes il faut d’abord avoir le thorax dénudé et les avoir sorti de l’emballage. La bonne séquence est donc 2-1-3-5-4.

C. La bonne réponse est la n°2. En effet il faut alerter le SAMU (et se procurer un défibrillateur) dès lors que l’on constate l’absence de ventilation. En effet, une victime en arrêt ventilatoire est très probablement aussi en arrêt circulatoire, l’absence de pouls permet seulement de le confirmer.

D. Plusieurs raisons peuvent expliquer que le défibrillateur arrête l’analyse après avoir détecté un mouvement : mouvements de la victime, gasp, interférences (radio et téléphone portable par exemple). Le secouriste doit s’assurer que la victime est immobile et mettre les téléphones, radios ou autres appareils suspectés à l’écart du défibrillateur. Bien entendu, si la victime a repris une ventilation spontanée, refaire un bilan.

E. La bonne réponse est la n°3 : il n’est pas possible actuellement d’utiliser un défibrillateur avec un nourrisson. Toutefois cela changera dans les mois à venir.

F. La bonne réponse est la n°1. En effet, sur une surface métallique ou mouillée le choc ne serait pas efficace. En revanche, contrairement à une idée répandue, il n’existe pas de risque réel pour les secouristes.

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